Maeva rachète Parcel Tiny House
En rachetant le petit opérateur spécialisé dans les séjours en tiny house chez les agriculteurs, maeva met un pied dans l’agri-tourisme
L’actualité maeva ne s’arrête pas au bon bilan de saison 2025 de son activité camping. Rencontré durant le salon Atlantica, Niciolas Beaurain, directeur général de maeva, nous a ainsi annoncé l’acquisition par maeva de Parcel Tiny House, petit opérateur qui propose des séjours en tiny houses installées chez des agriculteurs. Fondé par Géraldine Boyer, Parcel compte aujourd’hui une quarantaine d’unités installées dans une trentaine d’exploitations, dont le principe est de proposer une parenthèse de déconnexion aux voyageurs, un soutien aux territoires, tout en offrant un complément de revenu aux agriculteurs.
Un produit touristique concurrent du camping ? Nicolas Beaurain n’en disconvient pas mais tempère immédiatement le propos : « ce qui nous a séduit c’est l’esprit authentique et agri-tourisme qui s’inscrit aussi dans l’esprit maeva et l’ancrage terroir de nos établissements ». Ajoutons que cette nouvelle branche d’activité, avec un objectif à trois ans d’une centaine d’unités, ne devrait pas bousculer le secteur HPA. «Comme nous le faisons pour nos campings, nous allons aider ces indépendants avec nos outils de commercialisation, les décharger d’une tache chronophage ».
Côté camping, Nicolas Beaurain nous a redit sa satisfaction quant à la saison écoulée, soulignant l’apport lié au redémarrage effectif de Vacansoleil. « Nous avons reconstitué 60% du catalogue. Il reste a continuer la relance et nous développer sur l’Italie par exemple. Nous nous étions fixé 4 ans, nous sommes dans les clous ! » Réaffirmant la place consolidée de l’HPA dans le groupe Pierre et Vacances – Center Parcs, le directeur de maeva confirme aussi l’objectif de 70 campings franchisés pour la saison prochaine (65 à ce jour), et se livre aussi sur de potentiels développements . « Cette dernière saison a été riche d’enseignements. La progression des courts séjours, l’éclatement du séjour samedi-samedi et l’intérêt pour l’emplacement nu poussent à la réflexion, au même titre que l’intérêt pour l’agritourisme et l’insolite. Cela nous donne des idées sur le développement vers le petit camping. Et même à réfléchir sur une nouvelle marque », conclut Nicolas Beaurain.