 
Taxe de séjour : le gouvernement défavorable à toute modification
Lors du Forum international « A World for Travel » et en pleine discussion du budget de l’Etat, le ministre du Tourisme Serge Papin s’est déclaré défavorable à toute modification anticipée de la taxe de séjour.
A l’occasion du Forum international « A World for Travel » qui se tient les 30 et 31 octobre à Paris, le ministre des PME et du Tourisme, Serge Papin, est revenu sur le dossier « Taxe de séjour ». Et d’annoncer que « le gouvernement sera défavorable à toute modification anticipée de la taxe de séjour (…) A l’instar d’autres secteurs économiques, les PME/TPE du tourisme ont besoin de stabilité.  Nous devons à nos entreprises, toutes nos entreprises, celles du tourisme ne font pas exception, un budget qui les sorte de l’incertitude. Ce budget doit les préserver voire les aider. »
Toujours lors de son intervention, Serge Papin a précisé qu’il souhaitait « respecter l’engagement de concertation, acté lors du Comité interministériel du tourisme, autour d’une réforme de la taxe de séjour avec les socioprofessionnels et les associations d’élus ».
Des propos dont s’est félicité Nicolas Dayot, président de la FNHPA, qui interrogé par L’OT a rappelé que dans le cadre du Projet de loi de finance, (PLF), « il était totalement inopportun et contreproductif de déposer des amendements dignes du concours Lépine alors qu’il a été acté avec les pouvoirs publics lors du Conseil interministériel du tourisme de juillet de retravailler intelligemment l’équilibre de la taxe de séjour. Il y a un véritable danger de dégradation forte de l’attractivité de la destination France et de la compétitivité-prix des hébergeurs touristiques, notamment des campings dont le rapport qualité/prix est la principale force. »
Et de rappeler qu’en juillet dernier « les professionnels étaient tombés d’accord avec les pouvoirs publics afin de reposer dans la sérénité les questions liées à la taxe de séjour pour que les collectivités puissent avoir les moyens de leurs ambitions en matière de développement touristique, pour que la recette de cette taxe n’augmente pas alors qu’elle a été triplée aux cours des 10 dernières années… Et qu’enfin, cette taxe soit exclusivement fléchée vers le développement touristique dans une optique de croissance et non de contraction de l’activité touristique. »
 
 
 
